2012, le Président François Bozizé fait le bilan à mi-parcours de l’année 2011

Publié le par centrafrique qui gagne

Dans son discours à la nation dans la nuit de la saint Sylvestre, François Bozizé, président de la République, Chef de l’Etat n’a épargné aucune couche de la société civile centrafricaine. En père de famille, il a prodigué des conseils se fondant sur les évènements vécus par le passé.

Sur le plan politique

Il exhorte tous les fils du pays à s’associer à l’œuvre de reconstruction nationale qui constitue la cheville ouvrière dont il fait son cheval de bataille. Cette déclaration augurait-elle d'une main tendue à l’opposition centrafricaine ? Les évènements ultérieurs le diront. D’après lui, au cours de l’année 2011, le pays a effectué beaucoup de réalisations. Le 23 janvier 2011, les élections présidentielles et législatives ont eu lieu. Les résultats ont été rendus publics et tout s’est déroulé dans le calme et la sérénité. Il n’y a pas eu de désordre. En ce moment, à cause des dysfonctionnements constatés lors des dernières élections, le Ministre de l’Administration et de la Décentralisation a mis en place un Comité de relecture du Code électoral, pour que ces dysfonctionnements ne se reproduisent pas lors des prochaines élections.

Sur le plan de l’élevage, des véhicules ont été achetés pour convoyer les bétails de parc à bétail de Boboui jusqu’à l’abattoir frigorifique de la SEGA à Bangui. Plus rien n’est plus comme avant. Pour éviter les multiples altercations à Bangui, le marché à bétail a été délocalisé au PK 45 sur la route de Boali. Bangui est une grande ville et on ne peut tolérer d’incessants affrontements où sortent les couteaux comme moyens de règlements de crise. C’est la raison de la délocalisation du marché à bétail au PK 45. Tous les éleveurs sont basés sur ce site.

Sur le plan agricole, l’agriculture a connu un regain formidable durant l’année 2011. Le coton, le café et les cultures vivrières ont connu une progression en cette année 2011. Les usines d’égrainage du café ont été implantées dans de nombreuses préfectures que vous connaissez tous. Sur le plan de la sécurité, des efforts notables ont été accomplis.

Sur le plan économique, le constat est mitigé au regard de la stratégie dans laquelle s’est installé le pays depuis belle lurette. Toute fois, les récentes réformes engagées par le département des Finances et du Budget laissent présager des lendemains meilleurs pour l’accroissement des recettes de l’Etat. Un effort visible se fait pour encourager le secteur agricole avec le paiement des cultures de rente telles le coton, le café, pour ne citer que celles-là.

L’éducation et la santé ne sont pas oubliées de même que la jeunesse. Une volonté d’apurer les arriérés de salaires et un rééquilibrage des salaires alourdiront sensiblement le panier de la ménagère, ce qui permet aux bénéficiaires de mener une vie décente.

Le DSRP de deuxième génération se met en route avec les pôles de développement et l’appui des partenaires au développement de la République Centrafricaine.

Sur le plan sécuritaire, des dispositions sont prises pour garantir l’intégrité du territoire centrafricain. La LRA de Joseph Kony et les rebelles du FPR de Baba Ladé voient leurs jours comptés sur le territoire national. Les soldats se sont mobilisés et se sont attelés à leur mission. Bien que des affrontements aient eu lieu à Bria, mais le gouvernement a réussi à apaiser les esprits par le règlement de cette crise. La CPJP et l’UFDR ont signé un accord de cessez-le-feu pour qu’il n’y ait plus d’affrontements. Le DDR s’est déroulé à Bocaranga. Dans cette zone, les opérateurs économiques circulent librement et exercent leurs activités. Dans la région de Bria, des forces du Tchad, du Soudan et de Centrafrique par un accord tripartite surveillent les frontières.

Pour en finir, devant ce tableau réjouissant, n’y aurait-il pas lieu de penser qu’enfin le pays va se remettre sur la voie du développement ? Tout semble porter à le croire. Des indicateurs semblent donner à croire à un décollage vertical du pays si chaque centrafricain y met du sien. L’heure n’est plus à la division et chaque centrafricain doit avoir son mot à dire dans la gestion de la chose publique et se mettre au travail pour apporter sa pierre à l’œuvre de la reconstruction nationale. Puisse cette nouvelle année donner un tonus à tous les Centrafricains pour un réel décollage du pays.

Publié dans Nation

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